Shōnen Manga : La fin des séries à rallonge ?

Séries à rallonge? Kézako?

Mais si, les séries de plus de 40, 50 ou 60 tomes dont on se demande si on en verra jamais la fin…

Mais avec la fin récente de quelques-uns de ces titres à rallonge et la tendance qu’ont actuellement certaines séries de se terminer en plein succès et a bien moins de 40 ou 50 tomes, assiste t’on a un changement ?

Des shōnen de plus de 50 tomes, on en a tous forcément au moins lu un et pour beaucoup on en possède un (ou plus) dans sa mangathéque.

One Piece, Naruto, Bleach, Fairy Tail pour ne citer que ceux là. Mais trois parmi eux sont désormais terminés et à part quelque titres plus anciens, force est de constater que depuis quelques temps, les titres à rallonge n’ont apparemment plus vraiment la cote et se concluent les uns après les autres. Même Kochikame, un titre historique du Jump publié non stop de 1976 à 2016, s’est finalement arrêté et la fin de One Piece dans les 5 ans a été confirmée par Oda… En même temps, les shōnen fleuve qui font 50-60-70 tomes ou plus ont quasi tous commencé à la même période -fin des années 90, début 2000- et quand on y regarde d’un peu plus près on constate qu’avant c’était loin d’être la norme.

Car les shōnen des 80’s qui sont pour beaucoup devenu des « classiques » font généralement bien moins de 50 tomes :

  • DragonBall : 42 tomes
  • City Hunter : 35 tomes
  • Saint Seiya : 28 tomes
  • Ranma 1/2 : 38 tomes
  • Hokuto No Ken : 27 tomes
  • Cobra : 20 tomes

Des shōnen qui ont suivis comme GTO, Kenshin ou Slam Dunk tiennent parfaitement en +- 30 tomes, malgré la diversité des thèmes abordés… Et des shōnen considérés comme des précurseurs et des fondateurs tiennent parfaitement en même pas 25 tomes. En effet, Devil Man n’a eu besoin que de 5 tomes pour s’imposer, Ashita no Joe a réussi en seulement 20 tomes a codifier le shōnen de sport et à poser le prémices du nekketsu, Albator a en 5 tomes et sans avoir de fin, créer tout un univers… Bien sur y’a des exceptions comme Jojo’s Bizarre Adventure, Détective Conan ou Ippo mais force est de constater que des shōnen à rallonge, il y en avait bien moins avant.  Et encore JJBA avec son principe de saisons ne rentre pas vraiment dans le même cadre et a en plus changé de cible éditoriale en cours de route. Mais on voit bien que les shōnen de plus de 40 tomes c’était pas vraiment si courant que ça avant les années 2000.

Pour mieux comprendre tout ça, il faut connaitre un peu le fonctionnement des magazines de prépublication. Fonctionnement qu’on peut basiquement réduire à : succès = longueur. Grosso merdo, tant que la série marche, elle continue, si elle ne marche plus et est boudé du public, elle s’arrête à +- long terme. Et même si la série compte déjà 50 tomes ou plus, elle s’arrêtera si le succès n’est plus au rendez-vous. L’auteur aura alors 3-4 ou 5 chapitres ou plus selon son statut, pour pondre une fin. Si d’aventure, une série réussi a se maintenir et que l’auteur à la volonté de conclure sa série, il pourra le faire dans de meilleures conditions et la fin pourra s’étaler correctement sur bien plus de chapitres.

A titre indicatif, le Jump lance +- 10 nouvelles séries par an. Certaines pour remplacer des succès arrivés a terme mais la plupart sont là pour remplacer les titres qui n’ont pas marchés et on donc été arrêtés (dès fois au bout d’à peine une dizaine de chapitres)… Et ce constat ne s’applique pas qu’aux séries du Jump, même si ce dernier est surement le plus impitoyable à ce niveau…

Comme dit plus haut, c’est aux alentours des années 2000 que la plupart des shōnen fleuves ont débutés et on envahit petit à petit les librairies. Et y’a une raison a cela qui comme souvent quand on parle de shōnen est liée au Jump. En 1994, le magazine bat le record de vente absolu avec +-6,5 millions d’exemplaires vendus par semaines. Des titres comme City Hunter, Hokuto no Ken, Dragonball, Slam Dunk, JJBA, Kenshin ou Yu-Gi-Oh ont permis au Jump de se hisser a ce niveau et de donner le rythme aux autres magazines. Mais cet âge d’or prend fin en 1996 avec l’arrêt successif et à la chaine de plusieurs de ces séries phares (couplé à un contexte économique difficile) et le magazine perd 3 millions de lecteurs par semaine en un an.

One Piece, Bleach ou Naruto (pour citer les 3 plus connus et emblématiques) commencent +- à la même période entre 1997 et 2001 et avec la difficile mission de prendre la relève de ces locomotives qui peinent a trouver un successeur. Et en un sens, redresser le Jump et quelque part le shōnen manga en général, économiquement parlant ou auprès du lectorat. Car depuis longtemps, c’est le Jump qui donne le rythme en matière de shōnen.

Ce que ces trois titres (ainsi que d’autres) feront, mais avec le recul, on a un peu l’impression que ces séries débutées au tournant des années 2000 sont construites pour pouvoir en tirer un maximum dès qu’elles ont du succès. Car en grattant un peu, on constate que leur construction comme leur déroulement en arcs narratifs avec un objectif final connu permet d’intégrer facilement des passages qui « diluent » et rallongent la trame principale. Et qui permettent virtuellement de l’allonger à l’infini. Et petit a petit cette construction devient limite la norme des shōnen des années 2000. D’ailleurs on a tous lu ces interviews de mangaka ou ces mots d’auteurs qui confessent qu’ils n’avaient pas prévu que l’histoire durerait aussi longtemps, ou encore qu’ils n’avaient pas prévus de dessiner tel arc ou tel passage. Y voir un lien n’est peut-être pas si idiot… Et des titres qui ont suivis, comme Toriko, Beelzebub ou Sket Dance sont tous taillés pareils afin de devenir des sagas fleuves en cas de succès, mais prêt à être conclus dès que le succès  commence à s’essouffler. Mais le système éditorial japonais étant ce qu’il est, généralement on assiste à des fins taillées « à la hache » étalées sur à peine 3-4 ou max 5 chapitres… Après, on prend les mêmes et on recommence en espérant sortir un nouveau hit, qu’on essayera encore d’essorer au max.

Mais si les séries à rallonge respectant ce schéma et ce fonctionnement, semblaient être devenues « la norme » et limite un but a atteindre jusqu’il y a peu, et qu’en commençant un shōnen on n’avait aucune idée de pour combien d’années on était parti, depuis quelque temps, la tendance semble s’inverser et de plus plus de séries se terminent en plein succès.

Cette tendance, on la constate particulièrement sur ces 5-6 dernières années. Les premiers exemples qui me viennent sont Bakuman et Assassination Classroom qui malgré leurs succès (anime, live-action, films etc) se sont conclus en une vingtaine de tomes. Plus récemment, The Promised Neverland, dont le succès fulgurant n’est plus à prouver, conclu en 20 tomes. Fire Punch, un bon petit succès du Shōnen+, terminé en 8 tomes. Le plus probant est sans doute Demon Slayer, la série à littéralement explosé tous les records de vente au Japon, les tomes étaient parfois en rupture quelques heures après leurs mises en rayons mais pourtant la série s’est conclu en pleine gloire et en a peine 23 tomes. Ce qui reste très peu pour un titre du Jump surtout avec un tel succès. Même un titre comme Toriko qui n’a clairement pas eu le succès de Demon Slayer fait 43 tomes. Haikyû!! une série « à rallonge » vient aussi de se conclure avec son 45e tomes. Et ça n’impacte pas que les séries issues du Jump, The Quintessential Quintuplet, un joli succès de la Kodansha s’est conclu en 15 tomes. Ou Seven Deadly Sins aussi chez Kodansha qui tient en 41 tomes, là ou une série du même calibre qui auraient débutée début 2000, aurait fait au moins 20-25 tomes de plus. La fin d’une époque?

Quand on lit des shōnen récents , on constate aussi que la narration a évoluée par rapport aux générations précédentes. Tout y est plus rapide, plus soutenu, plus rythmé. Généralement une fois la présentation -personnages, univers, enjeux- faite, on rentre vite dans le vif du sujet et on attaque rapidement le cœur de l’intrigue. Là ou un shōnen des 90’s-00’s aurait souvent posé un arc introductif suivi d’un arc initiatique qui se seraient étalés sur au moins 3-4 tomes. Fini aussi les longueurs et les arcs à la recherche d’accessoires/armes/infos/alliés/etc. maintenant c’est généralement intégré dans le récit principal. Récit qui digresse moins et reste axé sur la trame principale et le fil rouge d’origine. Si il y a besoin de rajouter un élément X, les auteurs se débrouillent pour l’intégrer à l’intrigue plutôt que d’y focaliser le récit. On y gagne en densité mais aussi en fluidité vu que le récit ne s’éparpille pas. Mais ce qu’on constate surtout, c’est que c’est plus des fins à l’arrache, torchées en un demi tome, non c’est des fins pensées et voulues par l’auteur, amenées et menées sur plusieurs chapitres voir carrément sur un arc complet et qui permettent de bien conclure la série. Et ça c’est un truc pas courant dans le shōnen et dans ceux du Jump en particulier. En plus, ça ne gâche rien et pour moi ça ajoute une vraie plus-value a un titre. Car combien de fois on a pu entendre ou lire un truc du style;  » ce manga est génial, mais la fin franchement… »

manga shonen
Les squatteurs d’étagères !

On l’a vu plus haut, succès = longueur. Et on va pas se mentir, les éditeurs veulent évidemment gagner leur croute et un hit établi est une source de rentrée stable surtout sur la longueur. Editeurs comme auteurs ont donc tout intérêt a ce qu’un titre dure le plus longtemps possible. En plus, quand la série est un succès, les produits dérivés (et les royalties liées) pleuvent et contribuent encore à l’émulation et a encore plus de succès. Comme un effet boule de neige…

Néanmoins dans le cas du manga, en plus du risque de diluer et dénaturer le récit (et lasser le lectorat) ce modèle basé sur la longueur présente un inconvénient majeur : Le recrutement de nouveaux lecteurs et surtout que ceux-ci achètent la série une fois celle-ci finalement terminée. Car rattraper 72 tomes de Naruto c’est un sacré budget et si en plus y’a un animé qui fait parfaitement le job et qui est dispo sur une plateforme de streaming, quel besoin aurait un nouveau lecteur de découvrir Naruto par le manga et claquer sa thune la dedans? Parce que ceux qui ont suivi la série depuis le début, ou l’ont prise en cours de route lors de sa publication/diffusion sont depuis longtemps passés à la caisse mais le nouveau lectorat, tout ces tomes à rattraper, ça lui vend pas du rêve et généralement, il préfère logiquement se consacrer aux séries en cours, aux nouveautés ou a des titres plus courts qui représentent un moins gros investissement. Alors oui, le nouveau lecteur va sans doute craquer pour 3-5 ou 10 tomes assez facilement mais la « frénésie » d’achat va rapidement s’estomper au profit des nombreuses sorties et d’autres titres moins long. Car faut avouer que savoir qu’il reste encore 20 ou 30 tomes à acheter alors qu’on en a déjà achetés autant, c’est un peu frustrant et pas mal démotivant. Parce que ça représente un certain investissement de découvrir et acheter (même en occasion) une série de plus de 50 tomes. Alors c’est cool, y’a de la lecture a rattraper mais généralement le portefeuille finit par rapidement tirer la tronche :/  Si on ramène ça aux prix pratiqués par ici, a 7€ de moyenne le manga neuf, 50 tomes représentent un budget de +-350€. Ou plus simplement comme on le constate en lisant certains commentaires sur les réseaux, ceux voulant découvrir la série sont « effrayés » par le nombre de tomes/épisodes de certaines licences…

Mais depuis quelques temps, les éditeurs Japonais semblent avoir trouvé un nouveau filon plutôt que de rallonger les séries. En effet, pas mal de séries à succès (tout genres confondus) se sont vues attribuer des spin-off’s, des préquelles, des versions humoristiques etc. Y’a qu’à voir tous les spin-off’s de L’attaque des Titans pour s’en convaincre. Ces spin-off’s et assimilés sont pour moi clairement un moyen de continuer de surfer sur le succès d’une série sans pour autant la rallonger, ou pire la diluer et finir par la tuer comme c’est déjà arrivé. L’avantage de cette méthode c’est que comme ça ne fait pas partie du récit principal, on peut « tirer sur la corde » tant que ça rapporte et arrêter les frais au moindre soucis. Et on ne floue pas le lectorat de base en rallongeant inutilement la série, ça contente les fans hardcore en étendant l’univers de la série et ça remplit au passage les poches des éditeurs/auteurs. Et autre avantage non-négligeable, a terme le récit principal reste abordable en nombre de tome et est donc bien plus susceptible de recruter des nouveaux lecteurs (et acheteurs) une fois la série terminée. Si les suites ou les séries dérivées ne sont pas nouveaux (voir Saint Seiya) la grosse différence c’est qu’actuellement ces spin-off’s apparaissent alors que la série mère est en cours. Ben wai, ce serait con de ne pas surfer sur la hype du moment et de passer à coté d’une manne financière inespérée. Et y’a un autre avantage a ces séries dérivées; quelqu’un qui découvre l’univers du titre via un de ces spin-off est plus que susceptible d’acquérir la série mère. Ils ont donc un double emploi, étendre la franchise et quelque part ils servent aussi a recruter un nouveau lectorat.

Ça fait un peu penser à l’univers Marvel qui s’est tellement étendu que n’importe quel film de la franchise peut être une porte d’entrée dans l’univers. Et puis le public, comme les modes de consommations ont beaucoup évolués ces dernières années et dans le fond cette adaptation n’est t’elle pas aussi lié a ces évolutions?

Perso, je préfère nettement ce moyen de prolonger le truc, car ça ne dénature pas le titre original, ça ne crée pas de longueurs inutiles en rallongeant pour rallonger (pour ça y’a les fillers des versions animés^^) et c’est pour moi plus franc comme démarche. Car à choisir je préfère un titre plus dense qui ne va pas devenir un investissement sur 20 ans et qui risque de finir par devenir indigeste ou perdre en saveur de par sa longueur. En plus pour ça j’ai Hunter X Hunter, Berserk ou Vagabond… Autre avantage de ces séries dérivées, on pioche si dedans si on veut, aucune obligation pour comprendre la série principale.

Après, j’en ai lu quelques un de shōnen à rallonge et pour la plupart j’ai pas boudé mon plaisir, mais de bonnes histoires de moins de 30 tomes j’en ai lue pas mal aussi. En plus quand on accroché a un univers et des personnages, on les retrouves toujours avec plaisir… Mais objectivement dans la plupart de ces shōnen de 40-50 tomes ou plus, on peut généralement retirer facilement 10-15 tomes « inutiles » sans soucis et sans perdre quoi que ce soit. D’expérience, je dirais qu’une trentaine de tomes c’est juste ce qu’il faut pour du shōnen et pour du nekketsu en particulier. On peut développer l’histoire, les personnages, les antagonistes et servir une bonne conclusion. Bien sûr, certains univers méritent plus, mais souvent 25-30 tomes, c’est le bon quota…

Bref,

Est-on en train d’assister a un changement de politique éditoriale et à la fin des shônen (et plus simplement des séries) à rallonge mais en continuant, pour certaines, d’en exploiter l’univers au travers de suites et de spin-off’s? Même si les titres à rallonge existent depuis longtemps et qu’on est jamais à l’abri d’un nouveau Kochikame ou Golgo 13 (et leurs 200 tomes). Mais perso, je ne vois franchement pas des titres comme My Hero Academia ou Black Clover (titres qui bénéficient d’ailleurs déjà de spin-off’s) se poursuivre sur plus de 40, 50 ou 60 tomes…

Wait & see, mais surtout, vous en pensez quoi ? C’est quoi votre limite avant qu’une série soit trop longue? Le nombre de tome vous retient de vous lancer dans certaines licences?

20 commentaires

  1. Article très intéressant qui explore de nombreuses pistes en lien avec le sujet de base.

    Je dois avouer me questionner aussi sur la longueur des séries, et je ne sais pas s’il y aurait une juste longueur. C’est à voir au cas par cas, même si clairement, comme tu l’as dit, une série trop longue représente un frein à l’achat à cause du budget à débloquer. C’est pour ça que j’ai lu Naruto en médiathèque, et que je suis en train de faire de même avec Fairy Tail et One Piece, et Bleach suivra peut-être. Je ne me vois pas dépenser 6 mois de budget manga sur une seule série à rattraper, surtout quand avec ce budget je pourrai facilement en compléter 5 à 10 de longueur convenable.

    Après comme je l’ai dit c’est aj cas par cas. Demon Slayer arrive déjà assez mal à remplir sa première moitié donc heureusement que Gotouge n’a pas tiré sur la corde.
    Au contraire, des titres comme L’Attaque des Titans ou FMA (qui pour le coup n’a pas eu de spin off il me semble) arrivent à être super riche avec une tomaison pas énorme au final.

    Bref, tout ça pour dire que la vie est trop courte et les mangas trop longs ! 😄

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    1. Ce que tu dis représente bien une des « limite » de ces séries 50+ tomes. Leur longueur devient un frein.

      Pour DS ce qui est vraiment étonnant c’est son arrêt alors qu’il ne cessait de progresser en terme de vente. Surtout quand on sait que des titres comme Dragonball a été prolongé suite à son succès ou que Kenshin a été conclu en dépit du désaccord des éditeurs. C’est un truc inimaginable connaissant le fonctionnement global du Jump.

      Vie trop courte, manga trop long et surtout tellement à lire !

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      1. Soucis familiaux ou médicaux n’ont jusqu’à présent jamais été une raison de conclure une série. La seule exeption que je connaisse c’est Gunnm mais a coté de ca y’a HxH, D Gray Man, Beet The Vandel Buster etc qui ont simplement été mises en pauses…

        Et d’experience y’a beaucoup de fausses rumeurs sur les mangakas

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      2. C’est possible. Je me renseigne assez peu sur ces sujets sauf exceptions, quand je veux approfondir ma connaissance d’une serie. Sinon c’est les histoires qui passent sur les réseaux sociaux, avec des sources souvent inexistantes.

        Du coup pour Demon Slayer je ne sais pas. Mais comme tu l’as dit plusieurs séries importantes du magazines ont fini aux alentours des 20 tomes donc on peut supposer que c’est peut-être une orientation volontaire de leur part.

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      3. Oui, tout dépend de la série, parfois moins c’est très bien.
        Ca me fait penser que Hirokoshi a dit dans un des tomes de MHA qu’il avait prévu une série de 20 tomes au départ et qu’au final arrive au vingtième il n’était qu’à la moitié de son histoire. A voir si il fait effectivement une quarantaine de tomes ou moins (j’imagine mal qu’il y en ait plus car il y a déjà un peu trop de remplissage).

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  2. C’est très intéressant tout ça.

    J’ai vraiment l’impression que depuis Assassination Classroom (au moins) le jump a une plus grande propension à privilégier les séries d’une petite vingtaine de tomes (The Promised Neverland, Demon Slayer) ou ne pas en prévoir beaucoup plus que 30 à mon avis (My Hero Academia, Black Clover).

    La longueur ne m’a jamais spécialement dérangé puisqu’il s’agit principalement de mes premières œuvres mais je trouve ça agréable de pouvoir avoir les même sensations en plus court ou de changer de format/ durée.

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  3. Merci pour cet article très intéressant ^^

    Comme toi, je préfère que certains points de la série soient développés grâce à des spin-off plutôt que d’avoir une série qui finit par partir dans tous les sens ou par perdre en qualité juste pour en tirer un maximum de profit… En plus une fin gâchée c’est encore plus frustrant quand tu as passé beaucoup de temps à suivre un titre 😔

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  4. Je me demande surtout si il n’y a pas en plus un changement de paradigme. Est-ce que les jeunes gens d’aujourd’hui, sur-sollicités par plein de manga mais aussi anime, séries, jeux etc… sont à même de vouloir rester fidèles à un manga pendant 50 volumes? Je me demande aussi si ce n’est pas pour ça que me^me les séries à succès du Jump ces dernières années finissent par se clore: mieux vaut en terminer tant que les gens suivent encore.

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    1. En effet les nouveaux modes de consommations sont des facteur qui rentrent clairement en ligne de compte. Et clairement, les éditeurs battent le fer tant qu’il est chaud vu la vitesse a laquelle sortent les spin-off’s dès qu’un titre rencontre un bon succès…

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  5. Chronique intéressante.
    Mais quand on lit une série, on n’est pas obligé de l’acheter. Personnellement, j’adore les mangas mais je n’ai ni le budget et encore moins la place pour les garder. Je n’ai que les séries que j’ai lu et dont j’ai fait le choix d’acheter. Le reste, j’emprunte tout à la médiathèque. Dans ma ville, les exemplaires de Naruto, Bleach, One Piece sont en triple exemplaires.
    Et quand j’offre des mangas à des enfants pour les inciter à la lecture, je dis aux parents d’aller emprunter la suite en bibliothèque. La bibliothèque permet de suivre les séries.
    Pour les spin-off, je les trouve souvent moins bon comme ceux de l’Attaque des titans. En plus, je trouve cela malhonnête de nous faire attendre encore et à encore à étirer le scénario comme l’Attaque des titans et faire des choses en parallèle. Cela a tendance à m’inciter à arrêter de lire une série car j’ai l’impression que l’on se moque de moi et que le lecteur est considéré comme une vache à lait.

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